2025, C’EST DEJA DEMAIN QUAND TU NE SAIS PAS QUI TU ES, COMMENT PEUX-TU VRAIMENT SAVOIR CE QUE TU VEUX ?
C’est là toute la complexité de l’équation Camerounaise pour le changement.
C’est comme quand tu vois un édenté s’émerveiller devant un bon plat de côtelettes de porc, un impuissant rêver d’un ébat amoureux avec une ravissante nympho, ou tout simplement un chat qui se prend pour un tigre.
Loin devant le tribalisme, la corruption, son corollaire de « cupidité passion », le clientélisme généralisé et l’impunité, sont les principales gangrènes de la société Camerounaise.
Mais qui dans cet environnement est corrompu et qui ne l’est pas?
N’oublions pas que nous parlons ici de ce qui est mal, la proportion portant encore la même dénomination, ou si nous poursuivons, être témoin même passif ou profiteur, étant aussi un délit.
Avec une mentalité aussi réfractaire à s’assumer déjà, expliquez-moi, comment quelqu’un qui a fait de la délinquance son état d’être présent et de projection, peut proposer ou agir efficacement pour mettre en place des mesures qui lui sont préjudiciables?
Tel est donc le dilemme très souvent inconscient, mais reflétant de ce Camerounais qui depuis, combien de temps déjà…, tel le chien, aboie de plus en plus fort, n’empêchant aucunement la caravane déjà en mauvais état de continuer son chemin.
Dans ses envolées plus lyriques qu’engagées, il s’est déjà essayé à tout, sans oublier qu’il a même une fois gagné et a refusé de se donner ces moyens qu’il dit à chaque fois détenir, pour prendre cette victoire.
À chacune des échéances successives, il nous promet toujours avoir une solution pour changer les donnes, mais nous avons à chaque fois l’impression, que seuls les jours et les années sont différents, ou plus exactement que son attitude renforce plutôt le statuquo.
Sachant bel et bien, que seule unie l’opposition peut permettre une alternative sûre de changement, il fait encore tout lui-même pour que cette opposition se présente aux élections encore plus divisée.
Se réfugiant derrière une raison certes valable, comme le mauvais code électoral, qui malheureusement n’empêcha pas, comme dit plus haut, le vrai SDF de l’époque de gagner, ou qui encore s’avère avec des exemples d’ailleurs, insuffisante pour empêcher une volonté populaire certaine de s’imposer.
Mais comme au Cameroun, nous avons pris l’habitude de faire parler autre chose que la raison, rappeler ceci à chaque fois, fait de toi plutôt un ennemi du changement, alors que tous ceux-là qui veulent briller dans ce mouvement plus que le soleil, ne comprennent toujours pas, que la luminosité de la lune a toute son importance dans la nuit noire.
Mais dans notre nuit, il veut plutôt avoir une luminosité impossible, celle du soleil, tout un paradoxe.
Tel un somnambule, ce Camerounais va de plateau de télévision à un autre, fait le show sur le net, en récitant les mêmes choses infructueuses, comme s’il présentait un examen ou un concours de la meilleure récitation ou du meilleur clown télévisuel, tout en se croyant dans la réalité, alors qu’il est tout juste en plein rêve en mouvement, le changement et le progrès se gagnant essentiellement dans des batailles où on est bel et bien réveillé, alerte, très consciencieux, et surtout au fait de l’environnement à modeler ou du combat à mener.
Ézéchiel NGOUCHEME