COUP DE GUEULE 😳😳😳😳😳😳
 » Afrique en miniature »,  » ressources touristiques «Etc…Etc. Que de fois avons-nous entendu ces mots accolés au Cameroun !!!
Et pourtant le pays demeure désespérément un nain touristique. Il existe certes un Ministère éponyme mais son action tarde à développer le tourisme et pour cause: s’il en demeure une variable, jamais il en fut la locomotive !
Pourquoi le Cameroun peine-t-il à devenir une DESTINATION TOURISTIQUE ?
1/ Définir une schéma directeur : bilan et classification des potentialités…qui permettrait d’ en concevoir les produits. Tourisme balnéaire, cynégétique, affaires, domestique, culturel, mémoriel entre autres ;
2/ S’appesantir sur le réceptif : hôtels, routes, formation des personnels. Cette multitude d’établissements hôteliers qu’on voit naître çà et là font-ils des études préalables à l’investissement ?Cmt atteindre des taux d’occupation moyen ( 65%) sans développement d’un Tourisme domestique ?
3/ Créer une compagnie aérienne fiable. Comment comprendre que 6 h de vol Paris>New York se négocie à 300€ et qu’avec la même distance et temps de vol en direction du Cameroun, le prix oscille autour de 1.000€? Dois-je rappeler que la compagnie Air France réalise ses meilleurs chiffres dans ses vols en direction Subsaharienne ? Partout ailleurs, cette compagnie a cédé du terrain aux géants tels Emirats, Qatar et autres champions du low cost ?
4/Créer un OFFICE du tourisme pour cordonner cette activité. Le rôle du ministère est de fixer des normes non de commercialiser les produits!!! Ainsi s’imposerait la présence de cet office dans les grandes zones émettrices de touristes (pourtour méditerranéen, Europe du Nord, Asie, Amérique du Nord). La France, première destination touristique mondiale est un exemple adaptable à nos réalités. Le Tourisme est la première activité économique mondiale, bien loin devant l’automobile et les ventes d’armes!
Alors, réagissons.
C’est au prix de cette nécessaire synergie que le Cameroun deviendrait une DESTINATION touristique…et concomitamment on en verrait des effets appréciables sur la balance commerciale et le PIB.
Roger BOMBA
Diplômé de l’Institut de Recherches et d’Etudes Supérieures du Tourisme de Paris I (Panthéon – Sorbonne)