MARIE RACHELL ROUX : PROMOTRICE DE L’ASSOCIATION DES JEUNES DE MEZESSE- KEKA
« Ecolière au Cameroun dans les années 60 comme bien des enfants de ma contrée et de ma génération, je n’avais pas de manuel scolaire : Comment ne pas se mobiliser, lorsque de retour d’un long séjour en hexagone je me suis rendu compte que trente ans plus tard, des enfants qui sont supposés être la relève et l’avenir du pays sont démunis, dépourvus de tous supports ou équipements leur permettant de mieux suivre leurs cours. De même les enseignants ne disposent pas du fonds documentaire indispensable pour préparer leurs cours. Aucun support pour pouvoir acquérir et accéder à toutes formes d’ouvertures modernes au niveau éducatif et culturels y compris en direction des populations n’est disponible. Le spectacle est tout simplement désolant et c’est ainsi que l’on se sent le devoir et l’obligation d’agir, de faire quelque chose. »
Ainsi débute cette aventure initiée par Marie Rachell ROUX qui a murit ce projet pendant des décennies. Des amis, des relations se sont prêtés au jeu, à ce projet, et à l’Association des Jeunes de Mezesse – Keka a fini par voir le jour au courant décembre 2002.
« Afin de fournir un moyen d’accès à la culture, à l’éducation et à la formation aux jeunes de Keka, nous avons lancé cette opération pour pallier au manque de structures destinées aux populations. L’un des fondements des droits de l’homme, l’accès au libre arbitre par la culture, aura et a déjà un rôle social fondamental dans le village et sur le périmètre de la chefferie supérieure de Mezesse (Région du Sud Cameroun par Sangmelima). »
C’est à ce jour la seule et première structure de ce type qui existe dans la région.
Les travaux de construction de la « Case du Savoir et de l’Avenir » proprement» dit ont débuté en mars 2004 avec l’aide de la cellule locale, puis réceptionnée un an plus tard, suivi par l’inauguration en présence des autorités locales et départementales.