LE PROGRÈS EST-IL UNE RÉALITÉ TRONQUÉE ou À QUOI SERT IL À L’HOMME D’ALLER SUR LA LUNE, S’IL N’A MÊME PAS LES PIEDS SUR TERRE?
C’EST QUOI LE VIVRE ENSEMBLE ?
Le plus grand mystère de l’humanité n’est-il pas finalement l’Homme lui-même, dans la maîtrise de sa globalité impossible ou parce que imprévisible, très ondoyant et égocentrique, conscient ou non ?
Arriverons-nous un jour à trouver une solution exacte à cette équation dont les inconnues renferment les réponses essentielles à nos questions quotidiennes?
Qu’est-ce que le bien-être? Est-ce une accumulation de richesses, une vie de paix ou alors une absence de besoins?
Qu’est-ce qu’un besoin, si finalement nous ne savons même pas qui nous sommes, ce dont nous avons besoin et ce qui rend meilleur, ou qui ferait réellement le bien de notre prochain ou des générations futures?
Il paraît à la fin que le monde n’est qu’un éternel recommencement, car ma vérité n’est vraie que dès lors qu’elle est opposable à tous et non à moi. Est-ce possible d’accepter cela, vivant dans un monde où ma vie n’a finalement de sens que parce qu’elle est surtout vécue à travers le regard des autres?
Beaucoup me diront que le monde évolue, le 21e siècle ne saurait se comparer à la préhistoire encore moins à l’ère des pharaons, de l’esclavage ou de la colonisation. Il y a beaucoup d’avancées en droits, en démocratie, en santé, en éducation, etc…
Toutefois une question me revient toujours à l’esprit, tout ceci est-il fait par l’homme ? Pour satisfaire son égo, cherche t’il en priorité la seule satisfaction de son existence, son autosatisfaction ou est-il en phase avec la résolution de cette équation humaine, qui veut que tout soit fait en principe, au profit de l’Homme pris dans sa globalité?
Question idiote? Pas du tout, car les temps changent, mais les clivages demeurent entre les dominants et les subalternes, seules les méthodes diffèrent, puisque l’esclave d’hier est remplacé par l’ouvrier d’aujourd’hui ou par ce peuple marginalisé qui ne rêve de son salut qu’à travers une élite qui tire toute sa richesse et son pouvoir de ses souffrances et de sa soumission. Le colon d’hier est devenu le partenaire géostratégique incontournable, qui fixe seul les règles d’un marché mondial unissant pourtant, des nations dites souveraines.
La meilleure santé n’est-elle pas avant tout celle qui dépend, de l’autosuffisance alimentaire ou d’une vie décente, avant d’être un meilleur soin? Les progrès énergétiques ne signifient ils pas en premier l’eau potable et l’électricité pour tous? En quoi le progrès de la démocratie aide t’il le citoyen votant à être maître du destin de son vote, dès lors que sa voix fait plutôt le bonheur d’un élu qui jouira d’un ensemble d’avantages, très loin de sa portée, lui pour qui la vie est un cauchemar quotidien?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » prend dès lors toute cette connotation existentielle qui voudrait que, le meilleur idéal vers lequel devrait tendre nos aspirations, soit avant tout notre conscience, car sans une prise en compte réelle de notre prochain, comme finalité de tout progrès, nous aurons beau découvrir le vaccin contre le cancer ou lancer des satellites sur Mars ou Jupiter, les gens continueront de mourir par manque du minimum vital, que sont, la nourriture, ou l’eau potable.
Le tiers-monde étant ici, un autre égarement ou manipulation de nos esprits, pour justifier un dol incompréhensible, dans la mesure où les plus lésés ou marginalisés sont pourtant ceux qui détiennent le plus grand réservoir de richesses naturelles terrestres, pourtant ceux qui les exploitent, soit disant pour les aider à vivre mieux, les appauvrissent chaque jour d’avantage.
Qu’est-ce que le progrès ou le vivre ensemble, pour vous ?